BONJOUR JEUNE VIETNAMIEN
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De plus en plus de joueurs apprécient le Vn style, pour son esprit de reconstitution historique, de fun si particulier, et le look général des tenues de l’époque.
De plus, la tenue basique du soldat US au Vietnam ne revient pas trop chère dans un premier temps.
En contrepartie, lors des parties typée VN style, nous ne trouvons que peu de joueurs habillés en vietcongs, choses malheureuse s’il en est, car rien n’est plus jouissif qu’une partie dans laquelle les protagonistes jouent dans des tenues fidèles à la réalité historique!
La tenue Viet-cong possède un avantage énorme : son coût. C’est en effet la tenue la moins chère dans le monde du gear airsoft, étant donné que tout peut se fabriquer ou être récupéré à droite à gauche, moyennant un peu d’imagination. De plus, le style de jeu et l’esprit des combattants VC de l’époque sont particulièrement amusants et efficaces dans le cadre de notre passion.
J’ai donc décidé de réaliser ce post afin d’expliquer au joueurs intéressé par la possibilité de se monter une tenue VC Style à peu de frais, en respectant autant que faire ce peu la réalité historique. Les idées, indications et conseils de ce post proviennent de mes différentes lectures de livres, sites web et magasines, de l’observation d’images d’époques et de mon expérience personnelle d’airsofteur.
N’hésitez pas à poster vos commentaires, suggestions, trouvailles, etc. Merci!
1. Historique.
2. Le matérielLe matériel employé par le Vietcong provient en grande partie de ses alliés directs : Chine et URSS. Cependant, penser que ses sources d’approvisionnement s’arrête là serait une grave erreur : en effet, le viet-cong emploie de l’armement et des effets provenant du monde entier. Le matériel provient surtout des pays communistes, mais également de contrebandes organisées un peu partout dans le monde. Les experts américains se sont bien souvent longuement interrogé sur le cheminement de certaines pièces d’équipement jusque dans les rizières du fin fond du Vietnam.
Les vêtements :Le combattant vietcong est habillé de la plus simple manière qui soit : il garde ses vêtements e tous les jours... Etant donné qu’il doit pouvoir se fondre dans la population, sa tenue ne doit en rien trahir son appartenance au parti. Comme les résistants au cours de la deuxième guerre mondiale, ils vivent et combattent tout en étant intégrés au sein de leur société.
Pyjama noir : Pour faire votre tenue vestimentaire, vous avez donc le choix... Le plus simple (mais peut-être pas le moins coûteux) est d’acheter un « pyjamas noir » dans une boutique d’articles asiatiques, comme il y en a dans toutes les grandes villes, ou sur internet. Le prix de l’ensemble chemise + pantalon varie entre 20 et 40 euros, suivant la matière et le fini du produit. Pyjama noir, c’est ainsi que les soldats US surnomment parfois les combattants vietcong, en raison de leurs vêtements noirs rappelants un pyjama. Il s’agit du vêtement traditionnel de travail vietnamien, et convient donc parfaitement aux guerriers infiltrés du vietcong. Le plus souvent, la chemise n’a pas de col, et les manches peuvent être retroussées. Les jambes du pantalon sont parfois retroussées, et une boucle et un bouton permettent de les faire tenir au-dessus du genou.
Ce type de vêtement « traditionnel » est le plus souvent noir (moins visible la nuit, or la plupart des actions entreprises par le vietcong ont lieu à la tombée du jour (pas la nuit, contrairement aux croyances générales)), mais des vêtements bleus foncés, gris, ou même de toute autres couleur étaient parfois utilisés.
Uniformes : Les uniformes de l’ANV, de couleur beige ou bleutée (version d’exportation) se rencontrent de plus en plus au fil des années. Les prix pour ce type de tenue sont très variables, sans parler de leur disponibilité.
Autres vêtements : Les vêtements portés par les vietnamiens ne se limitent pas simplement aux vêtements traditionnels, ceux-ci portent en effet des pantalons, T-shirts et autres. Afin de ressembler un maximum aux guerriers de l’époques, un pantalon de couleur unie, une chemise de couleur unie également et le tour est joué! Les pantalons solides et de coupe simple sont parfaits. La chemise sera de préférence avec des boutons apparents, et sans motif. Un short de couleur unie fait aussi très bien l’affaire. L’avantage est qu’il est ainsi possible de se trouver une tenue de VC dans sa garde-robe ou son grenier! Des morceaux de tenue américaines ou sud-vietnamienne sont également parfois porté.
Chaussures : la plupart des combattants ne portent pas de chaussures, mais vont pieds-nus (!) ou chaussés de sandales. Ces fameuses sandales « Hô chi min » sont en réalité confectionnées à partir de pneus (la semelle est une bande de roulement de pneu, et les lanières sont découpées dans les flancs du pneu). Certains combattants plus fortunés ou mieux équipés ont des chaussures « Bata », de l’armée régulière Nord-viêtnamienne, ou des « pataugazs » provenants des colons Français, et dont les Batas s’inspirent très fortement.
Suivant votre courage et vos moyens, vous pouvez jouer chaussés de vos bottines habituelles ou pieds-nus... Les sandales qui maintiennent correctement le pied sont utilisables en partie pour peu que le terrain ne soit pas trop rempli de ronces ou trop accidenté. La solution représentant le meilleur équilibre entre pratique et réalisme reste d’acquérir une paire de pataugazs bon marché, ce qui revient à un prix compris entre 8 et 25 euros environ.
Foulards : Les combattants Vietcongs emploient régulièrement des foulards de couleurs différentes, afin d’identifier les différents groupes de combat, ou comme code de couleur entre eux. Ils portaient leur foulard noué autours du cou, et pouvaient également l’utiliser comme bandage ou bandana. En général, le foulard est soit de couleur unie, soit quadrillé. Un morceau de parachute américain camouflé esyt parfois utilisé en guise de foulard et de camouflage.
Chapeau : La plupart des combattants portent un chapeau à bords mous, comparable au « boonie hat » des US, mais dont la coiffe est arrondie plutôt qu’anguleuse. Ce chapeau est du même modèle que le chapeau réglementaire de l’ANV.
N’importe quel boonie hat convient, mais préférez un modèle dont la coiffe est arrondie. Conservez-le roué en boule dans une poche afin qu’il soit bien chiffonné et qu’il ressemble au chapeau de l’ANV. Le mieux est de trouver un chapeau bon marché dans un surplus ou dans un magasin de sport, à un prix allant de 5 à 15 euros.
Le sun helmet, le casque réglementaire de l’ANV se rencontre parfois. Il ne procure aucun protection balistique mais protège du soleil. Vous pourrez trouver ce type de casque pour un prix moyen allant de 35 à 50 euros.
Les vietcongs emploient également des chapeaux coloniaux laissés par les français, qui ressembles assez au casque de l’ANV. Il est possible d’en trouver des copies bon marché, dans des couleurs foncées, à un prix variant de 15 à 45 euros.
Autre solution réaliste et peu onéreuse, le « chapeau chinois ». Le « rice hat », comme l’appellent les US, est le chapeau traditionnel des vietnamiens. L’utilité est de se protéger du soleil, tâche qu’il rempli à merveille. En terme de camouflage, la couleur jaune paille rend ce chapeau extrêmement voyant, et les combattants le mettent bien souvent dans le dos, afin qu’il soit moins visible de l’ennemi.
Vous trouverez ce genre de chapeau pour un prix d’environ 2,5 euros pièce dans une boutique asiatique. Petite astuce : remplacez la cordelette de maintient du chapeau à votre menton par un lacet plus solide, et fait le noeuds de façon à pouvoir raccourcir ou agrandir cette « mentonnière », vous pourrez ainsi le faire tenir sur votre tête ou le faire passer dans votre dos.
Casquette : Plus rare que le chapeau, la casquette ANV était parfois portée par les viet-congs. Il s’agit d’une casquette à penne et coiffe rondes, à la forme très irrégulière et de mauvaise qualité. Une mutlitude de type de casquettes différentes était portées, certaines s’inspirant des casquettes des soldats japonais, munies d’une bande couvrant la nuque. Un vielle casquette de l’armée belge fait bien l’affaire. Coût de la casquette : entre 3 et 12 euros.
Veste : étant donné le climat régnant au Vietnam, les gens ne portaient habituellement pas de veste. Toutefois, si les conditions climatiques se font fraîches, portez un ou plusieurs T-shirts sous votre chemise. En cas de pluie, les combattants vietcongs se servaient d’une bâche en plastique transparent ou vert qui leur servait également d’abri pour dormir ou de tapis de sol. Ils nouaient les deux coins autours de leur cou et s’en servaient comme d’une cape ou d’un poncho contre la pluie.
Ecussons, badges,... : Il arrive parfois qu’un guerrier porte une écusson métallique sur son chapeau ou sa casquette, mais cela reste rare, car si le combattant doit pour une quelconque raison se fondre dans la population, il doit se défaire de tout indice d’appartenance au Vietcong. Le prix d’un tel badge sur Ebay varie de 8 (pour une reproduction) à 35 euros voire plus (original).
Ceinture : Les vietnamiens ne portent en général pas de ceinture, mais il arrive qu’une simple corde leur serve à maintenir peur pantalon, et à accrocher leur couteau ou d’autres outils.
Note : Comme les vietcongs n’employaient pas de masque de protection des yeux, les lunettes de protections les plus discrètes possibles conviennent mieux. Oubliez les gants et mitaines de protection, les vietnamiens n’en avaient aucun usage. Lors de leurs opérations, les guerriers vietcongs camouflaient parfois leur casque, chapeau et sac à dos à l’aide de branchages, plantes et fougères (voir plus bas.)
L’équipement :3. L’Armement / les répliquesPistolets : Les VC portent rarement des pistolets. Au début du conflit, ils fabriquent des pistolets artisanaux souvent aussi dangereux pour le tireur que pour sa cible, puis s’équipent de pistolets russes Tokarev et Makarov. Ces deux derniers sont rares, et des pistolets capturés à l’ennemis ou achetés en contrebande sont aussi courants : le Colt M1911A1 se rencontre donc parfois. Les revolvers sont peu employés en raison de la difficulté d’approvisionnement en munitions.
Maruzen produit un Makarov GBB, mais celui-ci coûte cher, est peu fiable et peu performant. Une alternative intéressante est un Tokarev spring cheap, le TT33, qui coûte environ 13 USD, et qui fait bien l’affaire après avoir corrigé les différences esthétiques mineures entre la réplique et l’arme originelle. Si vous désirez employer un 1911A1, le choix de répliques est vaste, tandis que nombre de revolvers tels que les Marushins M36, Police revolvers conviennent à l’époque.
AK47 : L’emblème du Vietcong est le fusil d’assaut le plus courant au monde, et pourtant il ne se rencontre pas aussi souvent que cela dans les mains des guerriers du parti. Cette arme est généralement réservée aux gardes du corps et aux officiers. Elle se rencontre dans ses versions à crosse en bois, crosse repliable, et de fabrication russe ou chinoise. Les modèles chinois sont reconnaissables à la couleur de leur bois (plus clair), et surtout à la baïonnette pivotante en forme de pique fixée sous le canon. Les versions suivantes de l’AK47, l’AKM se rencontrent rarement, vers la fin du conflit. L’AK47 est une arme parfaite pour le vietcong, de par sa puissance de feu impressionnante et sa solidité et sa fiabilité incroyables, disponible dès 1968.
L’AK 47 est la réplique la plus copiée dans le monde de l’airsoft., et il en existe pour tous les goûts et toutes les bourses : de l’Inokatsu à 900 USD à la Cyma à 50 USD. En général, ces répliques sont plutôt solides et fiables. Il existe même des modèles ou des kits pour AK chinoises, avec baïonette repliable.
Mosin-Nagnant : Le fusil initialement utilisé massivement par le vietcong est le fusil russe de la seconde guerre mondiale. Puissant et robuste, ce fusil au coup par coup est cependant trop lourd et son recul trop puissant pour les vietnamiens à la stature habituellement moins forte que les russes.
KTW a sorti une réplique bolt du Mosin-Nagant, full bois et métal, et tirant au coup par coup. La réplique est magnifique, mais le prix est d’environ 700 USD. Il existe également un Superbe Custom Redwolf, à près de 1200 dollars.
Simonov SKS : il s’agit du fusil le plus couramment utilisé par les guerriers vietcongs. Ce fusil puissant, robuste, précis et relativement léger est idéal pour eux. Il tire en coup par coup, et utilise un chargeur de 20 coups.
En airsoft, il existe une réplique cheap du SKS, full plastique, tirant au coup par coup, et coûtant environ 25 USD. La réplique est entièrement en plastique (et peu solide), possède comme le vrai une baïonnette pique pivotante et utilise des chargeurs esthétiquement identiques à ceux de l’AK47, ce qui n’est pas réaliste. Les véritables chargeurs du SKS sont en effet beaucoup plus courts. Le principal problème de cette réplique est qu’elle utilise un système de cartouche : une bille est insérée dans chaque douille, ces dernières étant ensuite placées dans le chargeur. Lors de chaque tir, la douille est éjectée. Le système est réaliste, mais inutilisable en partie, il faut donc bricoler les chargeurs afin de les rendrais réalistes et de pouvoir utiliser la réplique sans ce système de douille.
Grease Gun : Le pistolet-mitrailleur américain massivement fourni à leurs alliés vietnamiens et aux maquisard pro-sud-vietnamiens fini bien souvent sa course dans les mains des guerriers vietcongs. Ce pistolets mitrailleurs lourd et très peu précis a pour lui sa puissance et est facile à dissimuler, une qualité appréciable pour les combattants infiltrés du parti. Souvent achetés en contrebande, le grease gun était fréquemment employé au début du conflit, en général avec un cache-flamme T3, en forme de cône.
Le grease gun Hudson est la seule réplique correct existant actuellement. En plastique et à gaz blowback, il jouit cependant d’une réputation médiocre : peu fiable et archaïque... mais son blowback est assez impressionnant. De plus, les chargeurs connaissent des problèmes d’alimentation en billes. Il en existe une version Heavy Weight, plus lourde et censée corriger les défauts de la version normale, mais sans grand succès. Oubliez la version avec silencieux, à réserver à une tenue de Navy Seal. Le prix du grease gun Hudson est d’environ 160 USD.
Il existe également une copie cheap du grease gun, en plastique de mauvaise qualité, et tirant au coup par coup. Pour un custom ou juste pour le style, il peut faire l’affaire, étant donné que son prix n’est que d’environ 13 USD.
Thompson : La mitraillette américaine possède une puissance de feu écrasante à courte portée, mais son poids, sa taille, la complexité de son mécanisme et son fort recul la rendent rares dans les mains des vietcongs.
En airsoft, la Thompson est une réplique au charme incomparable, fiable, précise et bien conçue. Le modèle de Marui revient à environ 300 USD, et les répliques cheap coûtent moins de 110 USD.
MP40 : La mythique mitraillette allemande fut utilisée en Indochine par les Français et les armes abandonnées sur place, volées, ou achetées au marché noir finissent dans les arsenaux secrets vietcongs. En raison de la difficulté de se producurer des pièces de rechange et de la fragilité de ces armes, celles-ci ne se rencontrent qu’en de rares occasions dans les mains de guerriers du parti.
Les MP40 cheap permettent de s’acheter une réplique au look plus VC que la Thompson à un prix comparable : entre 89 et 110 USD. Elle doit cependant être fiabilisée pour être pleinement utilisable. La MP40 produite par TOP coûte quand à elle environ 650 USD.
M16A1 et dérivés : le « black rifle » américain est une arme de choix pour les vietcongs grâce à sa légèreté, son faible recul et sa grande cadence de tir. Sa fragilité requiert toutefois un entretien particulièrement méticuleux, choses pas toujours évidente dans la jungles ou les marais et rizières vietnamiennes.
Les répliques de M16 sont nombreuses et de bonne qualité en général, elle sont produite par Marui ou Classic Army ou sont le fruit de custom parfois très bien réussi et au prix très correct. Leur prix varie entre 280 et 400 USD environ. Il vaut mieux réserver répliques des dérivés du M16 (CAR 15, XM177, etc) aux joueurs US, ceux-ci étant en effet très rares sur le champs de bataille, et introuvables au marché noir, première sources de ravitaillement des Vietcong après l’armée nord-viêtnamienne.
RPG 2 et RPG 7 (appelés Badoka): Les lance-roquettes russes et leurs copies chinoises sont utilisées en grand nombre par les guerriers vietcongs, contre les chars, bunkers et bâtiments ennemis. Sa rapidité et sa facilité de mise en oeuvre en font une arme de soutien idéale, mais sont emploi contre de l’infanterie est peu efficace en raison du pouvoir pénétrant du projectile.
M79 : Il n’est pas rare de voir les lance-grenades M79 dans les mains des vietcongs, ils sont en effet très prisés du fait de la grande puissance de feu qu’ils ajoute au potenciel des petites équipes de guerriers.
Les répliques de M79 coûtent en moyenne un peu plus de 300 euros. Ces répliques sont très fiables et solides, mais le prix des grenades (préférez les Madbulls, les seules à être réellement fiables) est élevé : environ 45 euros/pièce, bien que des grenades cheaps soiet sorties récemment, à des prix plus abordables.
M1 / M2 : Les vietnamiens n’étant généralement pas de forte constitution, ils préfèrent les armes à faible recul, ce qui est le cas des carabines semi-automatiques US M1 et automatiques M2. Les communistes profitent des stocks et du marchés noir pour acquérir en grand nombre ces armes employées par les Français, les Sud-Vietnamiens, et les conseillers américains. Légères, fiables et ne causant qu’un faible recul, les M1 et M2 sont des armes parfaites pour les Vietcongs. Les modèles M1A1, à crosse repliable, sont parfaites pour être dissimulées, mais leur mécanisme est moins solide face aux rudes conditions de stockage, d’entretien et de transport des guerillas communistes.
Bien que des rumeurs d’un modèle AEG courrent ici et là, les seuls modèles disponibles actuellement sont les M1 et M2 Marushin. La première est un bolt à gaz, qu’il faut donc réarmer à chaque coup. Elle allie précision et bonne portée. La seconde est moins précise, mais permet le tir en semi automatique ou en automatique, comme l’originale. Les 2 répliques ont en commun une qualité de fabrication très correcte (entièrement en bois et métal), leur calibre (8 mm) et leur prix : environ 300 pour la M1, et 350 pour la M2. Cependant, le prix des chargeurs supplémentaire est élevé : +-45 euros.
Browning BAR : Le fusil mitrailleur BAR, utilisé par l’armée US depuis 1918, est une arme fiable et rustique, mais très lourde et encombrante. Les Sud-Vietnamiens, dotés de ces armes par leur allié américain, les apprécient peu en raison de leur poids et recul. Les combattants Viêt-Congs utlisent donc ces armes à défaut de mieux, car la puissance de feu qu’ils délivrent est non négligeable.
En airsoft, VFC produit un magnifique BAR AEG, full métal et bois, pour environ 650 euros.
M1 Garand : Le fusil semi-automatique américain est forni en grande quantité par les américains aux troupes Sud-Vietnamiennes, et il se retrouve donc par la voie du marché noir, de la contrebande et des prises dans les mains des guerriers Vietcongs. Apprécié pour sa robustesse et sa fiabilité, cette arme était cependant lourde et son recul était conséquent pour les vietnamiens.
Les répliques Garand M1 sont en général full bois et full métal. Marushin propose 2 versions en 8mm et une en 6mm. Oubliez la version Tanker, peu produite et sans doute inconnue au Vietnam. Ce sont des répliques à gaz, et donc soumises aux aléas de ce mode de fonctionnement. Leur prix varie entre 400 et 650 dollars. Il est également possible de customiser une réplique de M14 en M1 Garand sans trop de difficulté, avec des pièces RS. Vous trouverez aisément la marche à suivre sur le net.
Autre : Les experts américains se sont souvent demandé comment certaines armes avaient bien pu finir par se retrouver dans les mains de combattants Vietcongs. De ce fait, vous pourriez envisager de jouer avec des répliques moins courrantes, telles que : G3, FAL(version bois), RPK (qui peut remplacer le RPD, la mitrailleuse légère employée courament par le Vietcong), Mg34, Mauser Kar98, M1917A1, etc
Vous pouvez également laisser libre court à votre créativité et choisir de faire vous-même un custom. Vous trouverez ainsi sans trop de dificulté des projets sur le net : PPSH41, Degtyarev, Mg34, etc.
Chargeur / munitions / billes :
Les guerriers vietcongs n’emportaient en général qu’assez peu de munitions, cela était dû à plusieures raisons : la difficulté d’obtenir des munitions pour certaines armes, le poids et l’encombrement des munitions et chargeurs qu’il fallait dissimuler et transporter, le soucis de mobilité et donc de légèreté des combattants, et de l’approvisionnement erratique, pour ne citer que les raisons principales.
En airsoft, il n’est pas concevable de ne disposer que de 3 chargeurs Realcaps de 30 billes dans son gilet chicom pour toute une partie... L’usage des chargeurs Hicaps est en général proscrit dans les parties à thème Vietnam, par soucis de réalisme. L’esprit « VN addicted » ne favorise pas les hicaps... Pour représenter au mieux la faible quantité de munitions transportée tout en conservant une jouabilité correcte, le meilleur compromis semble être de disposer de 3 à 4 chargeurs lowcaps, voire midcaps, et de disposer d’une réserve de billes et d’une chargette rapide. Bien entendu, suivant le type de réplique, ces considérations peuvent changer. Un moyen simple et fidèle à l’esprit VC de transporter des billes à moindre frais est de les placer dans une chaussette de laine à mailles fines, fermée d’un simple noeuds. Ce système est peu coûteux, léger, fait peu de bruit et reste relativement pratique.
Le gear :
l’équipement utilisé par les VC provient de plusieurs grandes sources : le matériel d’origine chinoise, le matériel d’origine américaine ou encore l’artisanat local. Les vietnamiens sont en général des gens à l’esprit pratique, qui adaptent leur matériel en fonction de leurs besoins et de leurs capacités de production et de fabrication. Voici une liste non-exhaustive des principaux accessoire, et du matériel emporté par les guerriers vietcongs.
Ceinturon : Le ceinturon NVA, de teinte sable avec une fermeture en acier verte marquée de l’étoile est rencontré, mais les ceinturons US, ou artisaneaux sont tout aussi courants.
Gilet Chicom AK47 : Ce gilet de fabrisation chinoise est vite devenu un symbole du NVA à partir de 1968. Léger et pratique, il permet le transport de 3 chargeurs d’AK47 ainsi que de la burette d’entretien de l’AK47, et des clips de munitions ou des grenades. Ce gilet n’est toutefois pas aussi courant que ce que la propagande le fait penser, et seuls les guerriers particulièrement bien équipés en disposent.
Il est possible de se procurer ces gilets très facilement sur le net. Ce gilet convient pour une tenue VC, russe, ou même moderne car il est utilisé par de nombreuses factions militaires, paramilitaires et terroristes de par le monde. Il fut également employé par les troupes de recconnaissances ou de forces spéciales américaines au Vietnam. Les fermetures des poches sont assez fragiles et certains joueurs ajoutent des scratchs sur les pattes de fermetures des poches afin de rendre l’accès plus rapide (mais plus bruyant.) Le prix du gilet varie entre 30 et 45 euros en général, mais il est possible de faire de bonne affaires à 15 ou 20 euros.
Gilet Chicom SKS : Le gilet Chicom prévu pour le transport des munitions du Fusil SKS. Il ne s’agit pas réellement d’un gilet, mais plutôt d’une ceinture à poches, qui permet le transport de 8 chargeurs de SKS et de deux grenades à manche. Nettement moins connu que le Chicom AK47, ce gilet est pourtant très pratique et était peu près aussi couramment porté par les guerriers Viêt Congs.
Plus difficile à trouver sur internet que le Chicom AK47, il est toutefois possible d’en dénicher sur Ebay ou autre. Il est possible de faire de très bonnes affaires dans les 12 à 20 euros, mais sinon les prix sont comparables à celui des Chicom AK47.
Rice pad : La seule nourriture directement disponible pour les combatants Vietcongs est le riz. Il est transporté de manière individuelle dans un morceau de tissu noué aux deux extrémités, porté sur l’épaule en travers du corps, à la manière d’une sacoche, comme une toile de tente.
Un simple morceu de tissu de couleure unie enroulé et rempli de riz, noué au deux extrémités, avec des bouts de ficelle noués à intervalles réguliers afin d’éviter que le riz ne s’échappe, et le tour est joué!
Gourde : Les guerriers vietcong emploient toute sorte de gourdes différentes. Il existe un modèle en plastique vert olive, un autre en aluminium. Les gourdes US sont également utilisées. Les gourdes ANV, de 1 litre, en métal vert olive à capuchon de plastique et sangle de transport sont assez souvent rencontrés. Les combattants graves parfois une étoile ou des dessins sur le fond de la gourde à l’aide d’un couteau. Sinon, des bouteilles de Coca-Cola de 25 Cl en verre étaient parfois recyclées en gourdes de fortunes, fermées d’un bouchon de liège et muni d’une sangle en ficelle.
Pelle : Les VC étaient d’infatigables creuseurs de trous, galeries, tunnels etc. Ils utilisaient des pelles de toutes origines, mais un modèle assez carré à manche en bois, semblable aux pelles allemandes de la 2ème Guerre Mondiale, était assez courant.
Sac à dos : Les guerriers Vietcong portent rarement de sac à dos, au vu de la nature de leurs mission. Il s’agit en général de sacs fabriqués avec du tissu récupéré dans des bâches ou des vêtements. Toutefois, au fil des années, un modèle est rencontré plus couramment, puis fabriqué pour l ’ANV. Il se présente sous la forme d’un sac sans armature, à bretelles, et composé d’un grande poche fermée par un rabat et de 3 plus petites poches à rabat à l’arrière. Le modèle est si simple et pratique qu’il est copié par l’ARVN et utilisé par les troupes spéciales américaines.
Les sacs d’époque coûtent en général entre 35 et 55 euros, mais il est possible de trouver des copies bon marché à des prix bien moindre. Sinon, un simple sac de tissu muni de deux bretelles cousues peut convenir.
Sac de transport divers : Différents sac sont utilisés pour porter munitions, roquettes, grenades, pièges, explosifs, nourriture, outils, vêtements, etc. Il peut s’agir de sac et pochettes provenant d’armée d’un peu partout dans le monde, (RDA, russie, Chine,...) Et bien sûr d’équipement américains comme les porte-gourdes et autres. L’artisanat local ou le guerrier lui-même conçoit ses propres sacs (comme pour tout le matériel, d’ailleurs).
Utilisez tout ce qui est pratique et pas trop moderne... Pas de scratch ni clips plastiques. Des portes-chargeurs pour 4 chargeurs AK 47 d’ex-RDA peuvent se trouver à moins de 10 euros,
Etui de pistolet : Ceux -ci se rencontrent très rarement dans l’équipement des guerriers VC. Si ils ne sont pas de facture artisanale, les étuis peuvent être russes, copies chinoises, ou d’origine américaine. Le plus réaliste est donc de s’en fabriquer un à partir de tissu ou de toile de jute. Sinon, un holster US ou russe coute suivant les modèle entre 35 et 120 euros.
Radio : Les guerriers du Viêtcong disposaient de peu de moyens radios, et habituellement, seules les unités régionales en disposaient. Il s’agissait généralement de radios Type 884 chinoises ou de radios américaines, les AN/PRC 10 et AN/PRC 25.
A moins d’avoir réellement besoin d’une radio et d’installer un dispositif pratique dans la « boîte » de la radio, jouer en tenue vietcong avec une radio n’a que peut d’intérêt, étant donné leur rareté au combat. Trouver une radio Type 884 est très difficile, d’autant plus que les prix risquent d’être démesurés, mais des radios américaines peuvent être trouvées à des prix variant entre 40 (PRC10 hors d’usage) et 130 euros (PRC25 en très bon état)
Camouflage : les tactiques de gérilla employées par le Vietcong accordent bien entendu toute son importance au camouflage des installations, dépôts, armes et des soldats. Les guerilleros du VC passent maîtres dans l’art de la dissimulation de leurs installations, dépôts d’armes et de munitions,... Au niveau individuel, Les deux possibilités majeures de camouflage sont : se dissimuler parmi la population non-communiste, ou la dissimulation dans la nature. En terme de tenue d’airsoft, cette dsitinction peut se traduire par une tenue typée civil vietnamien, sans signe distinctif du vietcong (aucune piece d’équipement militaire tel que gilet chicom, casque, etc) ou une tenue plus apte au combat et permettant d’être moins facilement repéré. (tenue sombre, drap bariolés,...)
Les différentes façons de se dissimuler à la vue sont :
• L’utilisation d’un drap bariolé. Un morceau de tissu découpé dans un parachute US, dans une toile de tente ou autre, et noué autour du coup. C’était un moyen simple et communément utilisé.
• De la végétation placée sur le chapeau ou le casque. Au contraire des américains et des troupes gouvernementales de l’ARVN, les guerriers vietcongs avaient très souvent recours à ce système. Veillez à ce que la végétation ne soit pas trop abondante et qu’elle soit placée de manière à briser la forme du chapeau ou du casque.
• Creuser.... les tunnels abritent postes de commandenant, abris, dépôts d’armes et de munitions...
A l’opposé, les Vietcongs ne se camouflait qu’exceptionnellement la peau à l’aide de cendres, par exemple, toujours afin de pouvoir se fondre dans la population relativement aisément.
Style de jeu :Jouer en tenue Vietcong, c’est adopter un style de jeu sans concession... Dans la réalité, et contrairement aux idées généralement reçues, les guerriers Vietcongs ne rôdaient pas en permanence au milieu de la jungle, de nuit, prêts à trancher la gorge du moindre soldat américain ou sud vietnamien assoupi... Il est vrai que les opérations d’envergures moyenne ou plus grandes n’avaient que très rarement lieu durant la journée, mais beaucoup de Vietnamiens éprouvaient une certaine appréhension à l’idée de se déplacer dans la jungle, et qui plus est, de nuit.
Les Américains étaient souvent surpris par l’attitude de leur adversaire : un jour, ils pouvaient user de tactiques très poussées et redoutablement efficaces, et le lendemain, se comporter d’une manière contraire à toute logique. Les attaques d’envergure étaient planifiées longtemps à l’avance et soigneusement préparée, à l’aide de représentations en bois, terre, etc.
Vous pouvez donc, en matière de tactique de jeu, utiliser des tactique évoluées et ingénieuse durant un moment, ou vous lâcher et jouer comme bon vous semble, celà correspondra tout à fait à l’esprit VC! Une prédominance pour les embuscades doit tout de même être favorisée, étant donné que c’était le moyen le plus courant d’engager les unités des forces du monde libre.
Info tiré du forum:
http://team-fear.keuf.netJOUEURS VIETCONG:-JUNKER
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